J'ai eu une éducation que je qualifierai de classique. Mes parents ont utilisé à l'égard de ma sœur et moi des techniques et un vocabulaire comme ceux que l'on entend quotidiennement et régulièrement quand on fréquente un parc ou un supermarché.

En devenant papa, il y a 4 ans, il était évident pour moi que je ne reproduirai pas certains schémas que j'ai pu connaître ou subir par le passé. C'est dans cet état d'esprit que ma femme et moi avons réfléchis à la façon dont nous pourrions communiquer avec notre enfant en accord avec nos principes, et que nous avons rencontré Anaëlle.

Avec le deuxième anniversaire de notre fils, nos interrogations se sont confrontées à des cas concrets, et nous avons décidé de suivre notre premier atelier.Il était naturel pour moi que nous fassions ma femme et moi ces séances ensemble, afin que nous tenions le même discours et que nous possédions les mêmes outils.Ces ateliers, évidemment, ne donnent pas de formules magiques. En revanche ils nous ont permis de trouver nos solutions à des situations "de crise", mais surtout d'avoir en continu un discours valorisant permettant à notre fils de gagner en confiance en lui et en autonomie.J'ai apprécié notamment le fait que l'on suive ces séances en groupe restreint, toujours avec les mêmes membres, dans le salon de l'un d'eux. Rapidement une relation de confiance se crée, favorisant les échanges, le partage des expériences, des doutes et des réussites, dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Et cette atmosphère est essentielle, parce que ces ateliers chamboulent, ils nous forment au rôle de parent mais ils font aussi resurgir des souvenirs d'enfance qui étaient depuis longtemps enfouis bien profondément en nous.Deux ans après le début de notre premier atelier, voilà que nous avons finis le deuxième "jalousie et rivalité dans la fratrie". Une des façon pour nous de préparer la naissance du bébé qui arrive.

Illustration : Cévany

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